Essai clinique
GABRIELLA

Étude de phase IIa, randomisée, en double aveugle, contrôlée par placebo, à doses multiples, multicentrique, en groupes parallèles, évaluant la sécurité, la tolérance et l’effet du RO7269162 sur les biomarqueurs amyloïdes et non-amyloïdes liés à la maladie, après administration orale quotidienne chez des participants présentant un risque ou un stade prodromal de maladie d’Alzheimer.

La maladie d'Alzheimer (MA) est une affection médicale causée par des modifications dans le cerveau. Elle peut toucher la mémoire, le comportement, les capacités de résolution de problèmes et les activités quotidiennes. La MA est causée par des modifications dans le cerveau, qui peuvent survenir jusqu’à 20 ans avant l’apparition des premiers symptômes. On pense que des modifications de deux protéines sont responsables de la maladie : bêta-amyloïde et tau. Les plaques (accumulation de bêta-amyloïde) et les enchevêtrements (fils torsadés de la protéine tau) sont les principales raisons pour lesquelles les cellules nerveuses sont endommagées. Ces deux protéines sont actuellement le principal objectif de nombreux chercheurs qui visent à trouver des traitements susceptibles de ralentir ou de neutraliser la MA. Les lésions des cellules nerveuses dans le cerveau s’aggravent avec le temps chez les personnes atteintes de la MA, ce qui affecte leur capacité à vivre de manière autonome. La maladie d’Alzheimer au stade prodromal, également appelée « trouble cognitif léger » (TCL) dû à la maladie d’Alzheimer, est le stade au cours duquel une personne commence à avoir des problèmes de mémoire ou à présenter des difficultés d'ordre intellectuel, mais elle peut encore faire la plupart des choses qu'elle faisait auparavant, comme travailler. À ce stade de la maladie, les personnes sont plus susceptibles de développer une « démence », le stade le plus sévère de la MA. Les traitements actuels visent à soulager les symptômes de la MA, mais il n’existe actuellement aucun traitement curatif. Dans certains pays, des médicaments appelés « anticorps » sont homologués pour la MA. Ils diminuent la quantité de bêta-amyloïde en aidant le système immunitaire à l’éliminer. Cela ralentit la progression de la maladie qui, autrement, pourrait entraîner des pertes de mémoire et des difficultés à réfléchir. Le RO7269162 est un médicament qui modifie la fabrication des protéines bêta-amyloïdes, ce qui pourrait signifier moins de plaques dans le cerveau et donc un ralentissement de la MA. Le RO7269162 est un médicament expérimental, ce qui signifie qu’il n’a pas été approuvé par les autorités de santé pour traiter la MA. Cette étude clinique vise à comparer les effets, positifs ou négatifs, du RO7269162 par rapport à un produit ne contenant pas de substance active (également appelé « placebo ») chez des personnes à risque ou atteintes de MA.

Promoteur : ROCHE

  • Statut : Recrutement en cours ?
  • Lieux : bron (69) / lille (59) / marseille 5 (13) / nantes (44) / paris (75) / rouen (76) / strasbourg (67) / toulouse (31)

informations Générales

  • État(s) / Maladie(s) : Maladie d'Alzheimer
  • Traitement : Médicamenteux ?
La maladie d'Alzheimer (MA) est une affection médicale causée par des modifications dans le cerveau. Elle peut toucher la mémoire, le comportement, les capacités de résolution de problèmes et les activités quotidiennes. La MA est causée par des modifications dans le cerveau, qui peuvent survenir jusqu’à 20 ans avant l’apparition des premiers symptômes. On pense que des modifications de deux protéines sont responsables de la maladie : bêta-amyloïde et tau. Les plaques (accumulation de bêta-amyloïde) et les enchevêtrements (fils torsadés de la protéine tau) sont les principales raisons pour lesquelles les cellules nerveuses sont endommagées. Ces deux protéines sont actuellement le principal objectif de nombreux chercheurs qui visent à trouver des traitements susceptibles de ralentir ou de neutraliser la MA. Les lésions des cellules nerveuses dans le cerveau s’aggravent avec le temps chez les personnes atteintes de la MA, ce qui affecte leur capacité à vivre de manière autonome. La maladie d’Alzheimer au stade prodromal, également appelée « trouble cognitif léger » (TCL) dû à la maladie d’Alzheimer, est le stade au cours duquel une personne commence à avoir des problèmes de mémoire ou à présenter des difficultés d'ordre intellectuel, mais elle peut encore faire la plupart des choses qu'elle faisait auparavant, comme travailler. À ce stade de la maladie, les personnes sont plus susceptibles de développer une « démence », le stade le plus sévère de la MA. Les traitements actuels visent à soulager les symptômes de la MA, mais il n’existe actuellement aucun traitement curatif. Dans certains pays, des médicaments appelés « anticorps » sont homologués pour la MA. Ils diminuent la quantité de bêta-amyloïde en aidant le système immunitaire à l’éliminer. Cela ralentit la progression de la maladie qui, autrement, pourrait entraîner des pertes de mémoire et des difficultés à réfléchir. Le RO7269162 est un médicament qui modifie la fabrication des protéines bêta-amyloïdes, ce qui pourrait signifier moins de plaques dans le cerveau et donc un ralentissement de la MA. Le RO7269162 est un médicament expérimental, ce qui signifie qu’il n’a pas été approuvé par les autorités de santé pour traiter la MA. Cette étude clinique vise à comparer les effets, positifs ou négatifs, du RO7269162 par rapport à un produit ne contenant pas de substance active (également appelé « placebo ») chez des personnes à risque ou atteintes de MA.

Critères d'éligibité

Les personnes peuvent participer à cette étude si elles sont à risque de MA, mais ne présentent pas de symptômes cliniques, ou si elles ont reçu un diagnostic de TCL dû à la MA (par exemple MA prodromal), si elles sont âgées de 60 à 85 ans et si leur indice de masse corporelle (IMC) est compris entre 18 et 35 kg/m2. Les personnes auront également besoin d’un partenaire d’étude qui accepte et peut fournir des informations sur la capacité du ou de la participant(e) à penser, à communiquer et à effectuer des activités quotidiennes. Les personnes qui ont eu un accident vasculaire cérébral ayant causé des symptômes, qui ont présenté des lésions cérébrales ou un cancer ne pourraient pas participer à cette étude. Les personnes souffrant de certaines autres affections médicales telles que des problèmes cardiaques, pulmonaires, hépatiques ou autoimmuns, de certaines infections non contrôlées (par exemple, COVID-19) ou d’un diabète, ou les personnes enceintes ou allaitantes ne pourraient pas participer à cette étude. Les personnes qui ont déjà reçu du RO7269162 ou d’autres médicaments expérimentaux au cours de l’année écoulée ou qui ne peuvent pas suivre les procédures de l’étude requises (telles que les examens d’imagerie) ne pourront pas participer à l’essai.

Déroulement

Chaque participant(e) à cet essai clinique sera inclus dans l’un des deux groupes de manière aléatoire

(comme lors d’un tirage à pile ou face) et recevra :

  • le RO7269162 OU un placebo, administré sous forme de comprimé(s) (à avaler) chaque jour pendant 1 an et demi maximum.

Les participant(e)s auront 75% de chance d’être affecté(e)s au groupe RO7269162. Il s’agit d’une étude clinique contrôlée contre placebo, ce qui signifie que l’un des groupes recevra un placebo. Il ressemble au médicament testé, mais ne contient pas de substance active. La comparaison des résultats des différents groupes aide les chercheurs à savoir si les changements observés sont dus au médicament ou s’ils surviennent par hasard.

Les personnes qui participent à cet essai clinique (participants) recevront du RO7269162 OU un placebo pendant environ 1 an et demi. L’équipe de l’essai clinique les verra toutes les 3 semaines au cours des 3 premiers mois, puis toutes les 6 semaines jusqu’à la fin de l’essai. Ces visites à l’hôpital comprendront des examens pour vérifier comment les participants répondent au traitement et tout effet secondaire qu’ils pourraient avoir. La durée totale de participation à l’essai clinique sera d’environ 1 an et demi. Les participants peuvent arrêter le traitement à l’étude et quitter l’étude clinique à tout moment.

Il s’agit d’une étude en double aveugle, ce qui signifie que ni les participant(e)s ni le médecin de l’étude clinique ne peuvent choisir ou connaître le groupe dans lequel ils ou elles se trouvent, jusqu’à la fin de l’étude. Cela permet d’éviter les biais et les attentes sur ce qui se passera. Toutefois, en cas de risque pour la sécurité du ou de la participant(e), le médecin de l’étude pourra savoir quel est le traitement administré.

Documents

  • Aucun document pour cet essai.

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CENTRE
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INFORMATIONS DU CENTRE COORDONNATEUR DE L’ESSAI

Centre de Recherche Clinique Toulouse

  • Responsable : Dr Pierre Jean Ousset
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MMSE

Le mini-mental state (MMS) ou mini-mental state examination (MMSE) ou test de Folstein est un test d’évaluation des fonctions cognitives et de la capacité mnésique d’une personne. Le mini mental test est employé à visée d’orientation diagnostique devant une suspicion de démence. Il est notamment employé dans le cadre d’un dépistage de la démence de type Alzheimer.

Type de traitement

Médicamenteux :

Non-médicamenteux :

État / Maladie

Maladie d’Alzheimer :

Maladies apparentées :

Troubles cognitifs légers :

Sans troubles cognitifs :

Statut de l'essai

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Clôturé :